La série turque Aşk ve Gözyaşı (adaptation du Kdrama Queen of Tears) entame un changement important : Çağatay Tosun reprend la réalisation à partir de l’épisode 5 de la série. Il succède à Engin Erden.
La fiction portée par Barış Arduç (Selim) et Hande Erçel (Meyra) est produite par O3 Medya et Dass Yapım.
Pourquoi ce changement maintenant ?
Malgré un casting prestigieux, les trois premiers épisodes de la série n’ont pas rencontré le succès escompté. Les audiences oscillent autour de 2,6 à 3 points, un score jugé faible pour une série de cette envergure. Le public turc reste encore réservé sur le rythme de la narration, en raison du scénario fidèle à la version coréenne qui prend le temps d’installer les personnages et leur évolution.
Un succès à l’étranger
Si l’accueil pour la série reste décevant en Turquie, le parcours international est bien plus encourageant. La série est déjà disponible sur Shahid, la plateforme du groupe MBC destinée au public arabe, où elle s’est rapidement imposée dans le top des programmes les plus regardés. Selon la journaliste Birsen Altuntaş, les ventes internationales vont bon train, preuve de l’intérêt que suscitent toujours les productions turques à l’étranger.
Pourquoi ce changement de réalisateur ?
Pour relancer la dynamique de la série, les producteurs ont choisi de confier la mise en scène à Çağatay Tosun. Réalisateur expérimenté, il est reconnu pour sa capacité à allier intensité dramatique et rythme visuel.
Il s’est fait un nom avec le drame Suskunlar (2012), avant de signer plusieurs titres notables comme Merhamet, Muhteşem Yüzyıl: Kösem, Ramo, Kardeş Çocukları, Yalnız Kurt, ou plus récemment Yabani, série diffusée en 2023–2025.
Son arrivée à la barre d’Aşk ve Gözyaşı est perçue comme une tentative de redynamiser le récit et de séduire un public turc plus exigeant en matière de rythme narratif.
Une histoire universelle
Aşk ve Gözyaşı reprend la trame du succès coréen Queen of Tears : un couple au bord du divorce voit son destin basculer et se retrouve confronté à l’amour, à la douleur et à la reconstruction.
Avec Barış Arduç et Hande Erçel, déjà réunis deux fois auparavant, la série s’appuie sur un duo très populaire à l’international. Reste à voir si le changement de réalisateur permettra de transformer l’essai côté audiences turques.